Entretien avec Marcel Martin

PRÉSENTATION

Marcel Martin est un homme marié de 55 ans qui a 2 enfants. Il habite à Lucens et travaille à Yverdon-les-Bains en tant que gérant d’Yverdon Métropole. MIGROS Vaud et lui, c’est une histoire qui dure depuis plus de 30 ans déjà. Il revient sur son parcours professionnel dans la coopérative vaudoise : “j’ai travaillé à tous les échelons de la hiérarchie en dessous du mien : vendeur, gestionnaire de vente, chef de rayon, chef de secteur, adjoint de gérant et gérant dans différents magasins”.

Ce mois-ci, Marcel Martin fête ses 4 ans à son poste actuel. “Je me réjouis parce que, cette année, nous fêtons le jubilé de ce centre métropole. Il a 40 ans. Ce sera un chouette moment ! Nous réfléchissons à plein d’offres et plein d’animations que nous sommes en train d’organiser”.

Sa satisfaction professionnelle, Marcel Martin l’explique également par son lieu de travail : “je suis content de travailler à Yverdon-les-Bains parce que, pour moi, c’est plutôt un très grand village. Les gens se connaissent tous. J’adore cette ambiance. En plus, la remontée d’informations est assez immédiate, ce qui est bien ! Nous pouvons entendre ce qu’il se passe et ce que nos clients disent. Selon la situation, nous essayons s’il le faut de changer et sinon, de mettre un maximum de sens pour que nos clients soient satisfaits”.

BONHEUR

Marcel Martin est un homme épanoui à plusieurs niveaux. Tout d’abord par son travail, comme évoqué précédemment. Quels sont les autres facteurs de son bonheur ?

S’il devait en citer 3, voici ceux qu’il choisirait : “le partage. Partager en famille, avec mon équipe. Ensuite, avoir des valeurs humaines et s’y tenir. Ce n’est pas forcément simple de trouver l’équilibre, il s’agit de ne pas tout accepter non plus. Et le point le plus fort qui m’anime au quotidien, c’est l’équilibre entre la vie privée, la vie professionnelle et la vie associative. Je suis toujours attentif à une métaphore qui dit que la vie est comme un tabouret à 3 pieds, où le professionnel ne doit pas prendre le pas sur la vie privée ou associative, et que ces 3 pans soient à égalité. Si tout ça cohabite, le tabouret est bien plat et confortable. Évidemment, parfois, un des 3 pieds s’allonge, mais ça fonctionne tant que ça ne devient pas pérenne. Pour moi, c’est vraiment important. Sans ça, je ne fonctionne pas bien”.

SIC ET RECONNAISSANCE

Ce qui procure bonheur et équilibre à Marcel Martin est à présent connu. Il a ainsi la force nécessaire pour tout entreprendre. En étant heureux, le quotidien prend une saveur particulière. Si Marcel Martin devait maintenant faire le point quant à la SIC, quelle est sa force ? L’atout qui fait qu’elle mériterait d’être connue de toutes et tous ? Marcel Martin répond avec honnêteté : “elle en a plusieurs. D’abord, c’est une association qui n’est pas politisée. À l’heure où nos autorités prennent des décisions importantes, la SIC a en effet un rôle à jouer pour faire remonter des demandes auprès de la Municipalité. Ensuite, elle regroupe un nombre très important d’entreprises. Elle a également une vue sur toute la région et elle essaye de créer des points de rencontre pour trouver des solutions aux uns et aux autres. En fait, c’est une sorte de plateforme qui met des gens en réseau. La SIC, c’est se créer un réseau !” Marcel Martin conclut ainsi, indiquant selon lui pour quelle raison la SIC devrait être largement connue et reconnue : “c’est un partenaire important de la vie économique locale”. Il évoque la richesse du panel de ses membres, ajoutant qu’il est “intéressant de la faire vivre, cette SIC” et rappelant qu’elle “représente des patrons. Et quand nous représentons des patrons, nous représentons des gens de la région qui ont un travail. Ce travail-là permet de pouvoir vivre, mais aussi de payer des impôts et de faire vivre la collectivité. C’est un tout très important. Le fait de se rencontrer permet en plus de faire du réseautage et de comprendre comment fonctionne les uns et les autres”.

MOTS PRÉFÉRÉS

Vous savez de quelle façon fonctionne la SIC. Afin de mieux connaître le fonctionnement de Marcel Martin, apprenez ses 2 mots préférés : “confiance et ensemble”. Il développe : “travailler sa propre confiance en soi, avoir confiance en les autres, travailler ensemble, jamais l’un contre l’autre, mais l’un avec l’autre, vivre en communauté en respectant l’autre, même sans avoir la même vision des choses. Et, lorsqu’il y a des conflits, rester humble en trouvant le plus petit dénominateur commun qui va permettre de continuer à avancer. Si nous n’avançons pas, non reculons, et si nous ne sommes plus ensemble, je ne sais pas quel est le but. J’ai l’habitude de penser que, seuls, nous allons vite, ensemble, nous allons loin”.

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Une belle conclusion à cette entrevue avec le dernier arrivé du comité de la SIC !