Entretien avec Rachel Jaquier

PRÉSENTATION

Rachel Jaquier est une pure yverdonnoise et conseillère en patrimoine fraîchement quadragénaire. Sa carrière commence à la Banque Cantonale Vaudoise et s’y poursuit pendant dix-neuf ans, apprentissage inclus. Elle change ensuite de domaine pour celui de la prévoyance et des assurances, mais revient à ses premières amours, cette fois à la banque Piguet Galland et Cie. Elle y travaille depuis presque trois ans.

Si beaucoup lui ont déjà posé la question, non, Rachel n’est pas la fille de l’ancien syndic d’Yverdon-les-Bains, ni celle du peintre. « On me l’a demandé toute ma vie », s’amuse-t-elle.

QUI D’AUTRE

Rachel, toujours amusée, n’hésite pas longtemps lorsqu’il s’agit d’indiquer qui elle aurait voulu être à part elle-même : « Roger Federer, parce que j’adore le tennis et que je me dis qu’il était toujours aux premières loges pour voir les plus grands matchs ». Après un temps de réflexion, elle rit de son second choix, bien qu’elle adore la femme en question : Jennifer Aniston. Elle n’y pense pas parce qu’elle aurait voulu être actrice, mais parce qu’elle est adepte de la série Friends. [Jennifer Aniston y joue Rachel Greene, l’un des personnages principaux, ndlr.]

ARRIVÉE À LA SIC

Piguet Galland et Cie étant membre de la SIC, Rachel [Jaquier, pas Greene, ndlr] a assisté à l’Assemblée Générale au nom de la banque. C’était en 2023. Elle se propose comme deuxième réviseur des comptes. Au terme de ladite assemblée, la secrétaire de la SIC lui présente une place plus active, en siégeant au comité. En effet, le départ d’un des membres en 2024 était déjà connu. Rachel, intéressée par cette place, répond présente. L’associatif, ça la connaît et ça lui plaît : elle a une place au sein de l’Association des Amis du SemoNord depuis plusieurs années. Elle sait à quoi s’attendre et se sent prête à se consacrer à la SIC. Elle en intègre le comité quelque temps plus tard, à l’essai comme le veulent les statuts, avant d’être officiellement élue comme membre le 15 mars 2024.

NOM DE CODE

Et si Rachel, une fois son adhésion officialisée, avait appris que la SIC était en fait la couverture d’une société secrète ? Il lui est demandé quel serait son nom de code. Elle pense immédiatement à son surnom, Rach, dû au personnage précité de Friends et à son propre prénom. Elle ne trouve pas à quoi l’associer, cherchant à associer Rach avec le nom de plusieurs super héros. Elle finit par trancher : « Rach masquée ». « Parce que je préfère l’anonymat », dit-elle avec un sourire.

VALEUR AJOUTÉE

Couverture d’une société secrète ou non, Rachel a une personnalité qui amène du dynamisme et de l’énergie là où elle va. Et c’est exactement ce qu’elle apporte au sein du comité de la SIC. Était-ce précisément ce qu’elle souhaitait dès son arrivée autour de la table ? « Non », statue-t-elle avant de développer : « quand je suis arrivée dans le comité, mon objectif était d’être là pour ma ville. Pour moi, le développement d’Yverdon-les-Bains est important. Je ne savais pas comment y contribuer. Je me suis dit que la SIC était la bonne façon d’avoir un impact sans faire de la politique ». Elle ajoute : « je veux essayer de changer les choses, sans pour autant tout changer en dénigrant ce qui est déjà là. Il faut trouver des solutions qui permettent d’aller de l’avant et de moderniser les choses. Amener du renouveau, c’est bien ».

GALA DU 125E ANNIVERSAIRE

Du renouveau, Rachel en amène d’une manière très concrète. En effet, elle fait partie intégrante de la sous-commission de la SIC qui est en charge de l’organisation du gala des 125 ans. « Ça me réjouit, ce défi d’organiser un événement aussi important qui, j’espère, plaira beaucoup, parce qu’on y met du nôtre. Ce sera vraiment chouette de se réunir à cette occasion. » Elle ajoute, mystérieuse : « à Yverdon-les-Bains et avec humour, en plus »…

Elle relève également la motivation des membres de la sous-commission, avec qui elle apprécie collaborer : « je trouve qu’on est une belle équipe ». Il pourrait presque être dit que cet état d’esprit reflète le dynamisme et l’énergie de Rachel. Presque, parce que voici ce qu’elle pense d’un tel parallèle : « c’est beau, mais c’est faux, je ne suis pas du tout quelqu’un qui tire la couverture à elle-même ». Une belle personnalité pleine d’entrain et de vivacité au sein du comité de la SIC !

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