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La SIC présente Blanch-art

Membres

06 septembre 2023

La SIC d’Yverdon-les-Bains, Grandson et environ rencontre ses membres et vous les présente ! Aujourd’hui : Blanch-art et son fondateur, Daniel Blanchard.

PRÉSENTATION

À ses débuts, Blanch-art est une entreprise d’importation directe d’artisanat péruvien. Par la suite, l’activité s’ouvre sur le Brésil, l’Indonésie et l’Équateur pour les véritables chapeaux Panama. “J’importe directement cet artisanat que j’ai vendu sur les foires, les marchés, à l’entrée de centres commerciaux et dans les comptoirs, pendant plus de 45 ans. Actuellement, la vente directe est uniquement chez moi, sur rendez-vous”, raconte Daniel Blanchard avant de continuer : “depuis quelques années, je fournis plusieurs commerçants de différentes boutiques en Suisse romande”.

L’aventure de Daniel Blanchard avec le véritable chapeau Panama trouve ses origines il y a 40 ans, en 1983. Il se souvient : “j’ai fait la connaissance de 2 jeunes équatoriens qui cherchaient un débouché pour la vente d’artisanat. Aujourd’hui, nous collaborons toujours. Je suis leur premier client. Lors de plusieurs voyages en Équateur, j’ai fait connaissance avec la majorité des artisans. Les hommes qui vont chercher les feuilles de palmiers Carlubica Palmata, les femmes qui préparent ces feuilles pour en faire des fibres prêtes à être tissées, différentes personnes qui tissent et celles qui donnent la forme définitive aux différents modèles de véritables chapeaux Panama. Une semaine à 3 mois, même exceptionnellement 6 mois, sont nécessaires à la confection d’un chapeau, suivant la finesse de la fibre”.

À savoir que l’appellation Panama n’est pas protégée. En effet, n’importe quel chapeau peut s’appeler Panama, mais la technique de tissage en rond est classée au patrimoine de l’UNESCO depuis plusieurs années.
À l’origine, Daniel Blanchard n’était pas du tout voué à une telle bifurcation professionnelle. Employé de banque formé au Crédit Yverdonnois, banque historique d’Yverdon-les-Bains, puis employé à la Caisse de la commune de Lausanne, il part en voyage avec son sac à dos pour les 3 Amériques. Le Québec en hiver, où on lui a dit qu’il était fou de venir à cette période. Puis, pendant plus de 2 ans, du Canada au Venezuela, où il a trouvé un travail de technicien électricien pour payer son billet de retour. Au début, ses connaissances dans le domaine se limitaient à changer une ampoule.

“Mon objectif ultime : le Pérou. J’y ai fait la connaissance de nombreux artisans qui cherchaient des débouchés. Mes voyages n’avaient rien de commercial, mais en rentrant en Suisse, je me suis demandé Pourquoi pas moi ?”.
Après des années d’activité à son propre nom, sous l’insistance de ses enfants, Daniel effectue quelques changements. Blanch-art à ce nom voit donc le jour en 2010.

De nombreux voyages pour le plaisir de la découverte ont suivi, parfois avec ses enfants : le Japon, le Vietnam, le Brésil, Cuba, les Îles Galapagos, l’Île de Pâques et l’Antarctique, entre autres.

PASSÉ, PRÉSENT, FUTUR

Blanch-art devient membre de la SIC dans les années 1980, alors que le Comptoir avait lieu à l’Expo Hôtel. Plus tard, en 1999, Daniel participe au premier Marché de Noël d’Yverdon-les-Bains, organisé par l’Office du Tourisme. Il y a participé jusqu’en 2021, faisant même partie du comité d’organisation pendant plusieurs années. Aujourd’hui, comme cela a toujours été le cas, Daniel gère seul Blanch-art. Cependant, il reçoit de l’aide de sa fille pour le site Internet de l’entreprise. Il ne considère pas son activité comme solitaire, car elle lui permet de rencontrer beaucoup de monde. Il a encore des contacts réguliers avec les artisans équatoriens. À ce propos : “mes deux amis en Équateur ne sont plus tout jeunes, moi non plus ! Ils ont remis leur commerce à leurs filles. Je sens déjà la différence, les idées sont plus jeunes, mais je continue à travailler avec elles”.

À noter que la confection des chapeaux Panama est également un vrai travail social. En 1983, il ne restait que 8 personnes reconnues connaissant la technique de tissage. Actuellement, l’estimation est d’environ 3’000 artisans.
Quoi qu’il en soit, le point fort de Daniel est sa connaissance de la totalité de la chaîne de confection des chapeaux Panama, ainsi que la connaissance personnelle des différents artisans.

Concernant l’avenir de Blanch-art, voici ce que Daniel en dit : “j’espère trouver quelqu’un de sérieux, d’intéressé et de passionné pour reprendre d’ici quelques années. L’idée est de travailler encore cette année et la prochaine à fond avant de commencer à chercher”.

ANECDOTE FUTÉE

Dernièrement, le guide de voyage Petit Futé ont fait mention du tissage de chapeaux Panama dans le village équatorien où se trouvent les 2 amis de Daniel : “c’est un travail social qui relance l’économie du village”. En effet, en 1983, le nombre de personnes sachant encore tisser en rond était estimé à 8. “Maintenant, il y a beaucoup de monde. Mes amis sont contents. Ils ignorent qui du Petit Futé a écrit ça. Ils considèrent que cette mention est donc 100% naturelle et réelle.”

Connaître les personnes qui fabriquent les chapeaux Panama qu’il revend, c’est ce que Daniel considère comme étant le point fort de Blanch-art. “ils connaissent les chapeaux, la technique pour les faire. Comme ça, moi, je connais mon sujet. Je peux donner beaucoup d’informations”. Et la fabrication de cet accessoire n’est pas une mince affaire, en plus de prendre un certain temps. Les étapes sont les suivantes : ramasser les feuilles de palmier, les cuire, les laisser sécher, les couper plus ou moins finement et les tisser.

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La SIC d’Yverdon-les-Bains, Grandson et environs apprécie grandement témoigner de la passion de son membre Blanch-art pour l’artisanat international !

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