La SIC présente Boissons de Siebenthal

La SIC d’Yverdon-les-Bains, Grandson et environ rencontre ses membres et vous les présente ! Aujourd’hui : Boissons de Siebenthal et son administratrice Colette de Siebenthal.

PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE

Boissons de Siebenthal, créé en 1954 par le père de Colette de Siebenthal, est à la fois distributeur et grossiste en boissons. La clientèle se compose majoritairement de restaurants. Parmi les autres clients se trouvent des privés, des PME, des magasins et des manifestations. Les livraisons rayonnent sur une quarantaine de kilomètres depuis les deux dépôts (Yverdon- les-Bains et Romanel-sur-Lausanne) de l’entreprise.

L’activité de grossiste a débuté en 1993. Elle se fait au travers du magasin Boissons Center. “La zone En Chamard, à cette époque, n’était occupée que par un marchand de graines, un magasin d’alimentation et un magasin de sports. Il était précurseur d’ouvrir un espace de 600 mètres carrés dédié exclusivement à la vente de boissons”, se rappelle Colette de Siebenthal. Depuis, l’entreprise familiale a acquis une variété impressionnante de bières, de vins et de spiritueux. “Nous avons vu juste en anticipant la demande, qui se révéla très forte : c’est chose faite depuis 30 ans chez Boisson Center.”

Colette de Siebenthal détaille l’activité de l’entreprise : “Notre double focus est d’une part de répondre au choix de notre clientèle professionnelle par un vaste et complet assortiment d’articles avec et sans alcool et, d’autre part, de lui offrir un service de livraison 5 étoiles. En achetant en gros, nous bénéficions de conditions de prix et pouvons de fait en faire profiter également notre clientèle privée”.

Aujourd’hui, l’entreprise de Siebenthal compte 35 collaborateurs : des préparateurs, des chauffeurs-livreurs, des employés d’administration, des vendeurs et des commerciaux. La Direction Générale, elle, est assurée par Colette de Siebenthal ainsi que par trois cadres aux postes essentiels que sont l’exploitation, les achats et les ressources humaines et la comptabilité.

LES DÉBUTS

Retour en arrière pour apprendre comment l’entreprise a démarré.

À cette époque, le père de Colette habite encore chez ses parents. Il sort à peine de l’école, que l’idée lui vient d’acheter de l’Henniez et de faire du porte à porte pour la revendre. Une fois majeur, il s’achète une Coccinelle et livre son Henniez avec. Son achat suivant est un fourgon. Petit à petit, il étoffe son panel et démarche les restaurateurs de la ville.

Colette continue l’histoire : “au début des années huitante, son désir d’indépendance et sa volonté entrepreneuriale le décident à faire construire un dépôt qui soit plus fonctionnel que le garage de la maison paternelle…et à créer sa propre entreprise. Il était convaincu, et il avait raison, que ses affaires prendraient ainsi leur envol ; il avait donc besoin d’un associé de confiance. Alors que je travaillais à Nyon dans une toute autre branche, il me téléphone un soir et me dévoile son projet, attend ma réaction, puis m’invite à le rejoindre ! J’ai toujours eu une très grande admiration pour les idées visionnaires de mon papa, et pour son parcours de vie qui n’a de loin pas été simple. Je n’ai pas eu besoin de réfléchir pour lui répondre oui !”.

En 1984, la société anonyme Georges de Siebenthal est créée. Dans la même période, Colette et son père acquièrent une parcelle à la route de Lausanne à Yverdon-les-Bains. Ils emménagent dans leurs nouveaux locaux le 1er janvier 1985. Locaux dans lesquels ils se trouvent encore aujourd’hui.

LES POINTS FORTS

“Notre concurrence est plurielle ; des dépositaires comme moi, des fabricants qui livrent aussi en direct et des grandes surfaces. Mais ce qui nous démarque est également pluriel : nous sommes totalement indépendants et pouvons donc choisir librement notre assortiment de boissons. Nous sommes une entreprise familiale, proche de nos 35 collaborateurs, avec qui nous avons tissé des liens très forts. Ils sont là pour la plupart depuis de longues années, et sont donc à même d’offrir ce service de livraison 5 étoiles incontournable.”

L’AVENIR SUR 5 ANS

“L’Histoire récente nous a appris à nous méfier des idées très arrêtées sur le futur… Cela dit, notre corps de métier est la vente de boissons, essentielle à l’Homme… c’est déjà ça. Plus sérieusement, j’ai la chance d’être entourée par une équipe incroyable et complètement investie dans l’entreprise. Sans elle, rien ne serait possible. Notre structure indépendante est un atout, et cela de plus en plus. Nous sommes physiquement présents dans les deux premières villes du canton. Alors, franchement, l’avenir de Boissons de Siebenthal ? Même pas peur !”

INFORMATION FAMILIALE MANQUANTE

“Je vais répondre d’une manière qui me touche et qui me vient du cœur”, annonce Colette. “Ce n’est pas mis sur le site Internet, mais ma fille travaille avec moi depuis 15 ans. Pour une maman, c’est la plus belle des choses !”

Alors que sa fille tout juste majeure vit difficilement sa crise d’adolescence, Colette l’embauche dans l’entreprise, au poste de trieuse du vide, à savoir le triage des bouteilles vides retournées par les clients, qui se passe en extérieur.

Colette se souvient : “il fallait qu’elle fasse sa place en travaillant avec les employés du dépôt. Je me suis dit que c’était quand même un univers difficile et âpre pour une jeune femme, qu’elle me quitterait après trois semaines, mais non, elle s’est accrochée. C’est une battante. Une année plus tard, elle rejoignait l’équipe de préparation des commandes, toujours au dépôt… mais à l’intérieur. Elle a passé son permis de cariste, s’est intégrée, puis a rejoint, il y a 12 ans, le secrétariat. Aujourd’hui, elle connaît parfaitement toutes les parties de l’entreprise”.

Concernant la reprise de Boissons de Siebenthal, est-ce qu’une troisième génération de la famille reprendra le flambeau ? Colette explique : “on verra. Pour l’instant, ma fille s’occupe aussi de ses enfants. Rien n’est encore inscrit dans les étoiles. Elle est là et ça me fait très plaisir”.

UNE ANECDOTE

Colette amorce son anecdote de la façon suivante : “c’est une preuve qu’on peut grandir de ses erreurs. Et ça fait très longtemps, il y a prescription”.

Elle raconte : “avant d’arriver dans ces locaux, nous livrions seulement avec des fourgons. Une fois ici, on a acheté 2 camions lourds. Mon papa, qui avait le permis poids lourd, au moment d’engager un des 2 chauffeurs, lui demande de reculer et de se mettre vers un quai de chargement. Il voulait voir comment il conduisait. Le futur chauffeur nous avait dit avoir déjà travaillé chez un autre dépositaire. Il fait la manœuvre demandée parfaitement. Pendant 3 mois, tout se passe très bien avec ce nouveau chauffeur, presque trop bien, me confie mon papa… Bref, les jours passent. Une fois, il se fait coller par la police à la rue du Lac d’Yverdon, qui devenait réservée aux piétons dès 10 heures. La police lui demande son permis. Il dit ne pas l’avoir dans le véhicule et leur suggère de téléphoner à Georges de Siebenthal pour qu’il le cherche. Mon papa ne l’a pas trouvé. La police convoque alors mon père. En fait, il s’avère qu’il n’avait pas de permis, même pas celui pour vélomoteur ! On a dû payer une amende, mais on s’est surtout dit qu’on avait eu beaucoup de chance qu’il n’ait pas provoqué d’accident ! Depuis, on vérifie les permis avant de signer un contrat d’engament !”.

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La SIC d’Yverdon-les-Bains, Grandson et environs souhaite un avenir rempli de succès et dénué de peur à son membre Boissons de Siebenthal !