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La SIC présente l’Atelier Kinkin

Membres

01 mars 2023

La SIC d’Yverdon-les-Bains, Grandson et environ rencontre ses membres et vous les présente ! Aujourd’hui : l’Atelier Kinkin et son directeur Sébastien Jaccard.

VERS LA CRÉATION DE L’ATELIER KINKIN

Sébastien Jaccard, polygraphe de formation, décrit son entreprise comme étant “entre l’agence de communication et l’imprimerie”.

Alors qu’il est employé dans une imprimerie lausannoise, Sébastien se rend compte d’une situation récurrente : “il fallait reprendre le travail pour le rendre imprimable. On passait plus de temps à ça qu’à le refaire de zéro”. Quelque peu frustré, il est approché à cette période-là par un ami à lui. “Il m’a demandé si je voulais m’occuper de sa communication. Ça a été une opportunité, mais un challenge. J’étais doué techniquement, mais je n’étais pas performant dans la partie créatrice. Pendant leur formation, les graphistes en devenir suivent un axe beaucoup plus créatif. L’axe technique, pour gérer tout ce qui vient derrière, ou au niveau de l’impression, c’est celui des futurs polygraphes.” Voyant qu’il prend plus de plaisir qu’il ne l’aurait cru lors de cette mission et avec l’accord de son supérieur d’alors, Sébastien accepte quelques mandats plutôt créatifs. Progressivement, il diminue son activité de salarié. Envieux d’également gérer l’impression, il s’équipe de machines performantes qui peuvent réaliser ses projets dans la qualité qu’il souhaite.

C’est en 2006 que l’Atelier Kinkin voit le jour et effectue ses premières missions. Sébastien se souvient : “quand j’ai commencé à travailler en tant qu’indépendant, j’ai voulu faire les choses correctement. J’ai assez vite retapé des vieilles chambres de bonnes au-dessus de mon logement. Mes propriétaires ont été d’accord qu’avec, je fasse un bureau pour m’y consacrer au travail. J’ai réfléchi à l’identité visuelle que je voulais et au nom de mon activité. J’ai fait des essais avec différentes idées, mais aucune n’était pertinente à mon goût.”

C’est un bien triste événement qui va l’inspirer : “ma grand-maman est décédée à ce moment-là. Je l’aimais beaucoup, ça a été un choc. J’avais beaucoup de souvenirs avec, dont le surnom qu’elle me donnait parfois, Quinquin. Je me suis dit que c’était parfait et que ça lui aurait plu. J’ai simplement changé l’orthographe pour un meilleur aspect visuel et le nom Kinkin est né. Depuis, certaines personnes m’appellent comme ça et ne savent même pas mon vrai nom !”.

Aujourd’hui, Sébastien ne travaille plus seul. Il a 2 collaboratrices à temps partiel : l’une est son épouse, l’autre une de ses anciennes maîtresses d’apprentissage.

VALEURS ET CLIENTÈLE LOCALES

“Une grande majorité de ma clientèle se trouve dans un rayon de 20 à 25 kilomètres autour d’Yverdon-les-Bains. Pour moi, le commerce local, le travail de proximité et les circuits courts sont très importants. C’est là-dessus qu’on peut s’appuyer les uns et les autres pendant les périodes difficiles par exemple.”Grâce à la proximité de sa clientèle, Sébastien effectue la plupart de ses livraisons avec son vélo électrique. “Dans la mesure du possible, parce que je prends un véhicule plus adapté quand je dois livrer plus loin ou des centaines de kilos de papier”, explique-t-il avant d’ajouter : “pour moi, cette démarche est cohérente. J’essaie de faire au mieux, aussi au niveau de l’électricité par exemple. Je fais ce genre de gestes écologiques pour continuer à regarder mon fils dans les yeux et lui dire que je fais tout mon possible. C’est une question d’habitude en fait. Pour le vélo, en hiver, je m’habille en conséquence. En été, ça me fait du bien de me dépenser. Et ça reste quand même un gain de temps. Le gain écologique aussi est énorme ! J’ai fait le calcul au printemps passé. J’ai roulé 4’500 kilomètres en 3 ans. Le volume de CO2 économisé pourrait remplir tout mon atelier. Ça m’a aidé à rationaliser ces petits transports qui apportent finalement beaucoup”.

VERS L’AVENIR, DANS 5 ANS

“Après ces années de Covid, c’est difficile de se projeter. En fait, tant que je peux continuer à expérimenter, à apprendre et à évoluer, je resterai là avec mes clients. En adéquation avec mes valeurs et leurs besoins. J’aime vraiment ce que je fais, je veux continuer à le faire du mieux possible.”

Quant au lieu pour la suite, l’actuel est le quatrième de l’Atelier Kinkin. Les déménagements et réaménagements ne sont pas simples. Sachant tout ce que ça implique pour l’avoir vécu, Sébastien se voit dans le même endroit dans 5 ans. En plus, il se sent bien dans le Village 48. “C’est un vivier potentiel pour plein de petits artisans et indépendants. Je collabore avec beaucoup de locataires d’ici. Il y a des dépannages et des échanges de bons procédés.”

“Dans 5 ans, j’espère ne plus être vu comme une exception, mais avoir amorcé quelque chose de bien. Ce que j’aime, étant une petite structure, c’est la possibilité de prendre du temps pour étudier en permanence ma manière de travailler. Étudier aussi les outils qui permettent une manière de travailler plus rationnelle. Entamer une perte de réflexe, où on ne fait plus les choses de telle manière parce qu’on l’a toujours fait de cette manière. Il faut une curiosité constante et j’en ai à revendre !”

POINT D’HONNEUR

L’honnêteté est primordiale pour Sébastien. Selon lui, c’est indispensable au succès des demandes de ses clients. Il développe un peu sa philosophie de travail : “ici, les clients ne sont pas rois. S’ils viennent, c’est qu’ils veulent bénéficier d’un savoir professionnel. Ils peuvent avoir des exigences et des souhaits. Leur façon de les verbaliser est importante. À ma place, je reste à leur écoute. Et je me dois de leur dire la vérité. Je n’ai aucun intérêt à faire un travail une fois pour un client alors que je sais qu’il va se planter. Parce que si je pressens que ça va être le cas, je le lui dis. Si c’est ensuite vraiment le cas, il ne reviendra plus. Après, certains écoutent et acceptent, alors que d’autres restent dans leur idée. Au moins, ils sont avertis, mais c’est dommage”.

POINTS FORTS

La réactivité et le dévouement de l’Atelier Kinkin sont ses points forts. Mais Sébastien tient à préciser : “ça ne fait pas tout. Si c’était le cas, mes clients ne viendraient que dans les cas d’urgence avant de repartir vers d’autres prestataires”. Il complète alors sa réponse avec ce qui selon lui fait revenir ses clients vers l’Atelier Kinkin : “les échanges honnêtes et l’humanité, avec une ambiance accueillante et chaleureuse”.

Sébastien conclut : “comme certaines personnes disent qu’elles vont voir avec leur avocat, certains de mes clients disent qu’ils vont voir avec leur imprimeur. Je deviens un référent à qui on donne du crédit. J’aime bien ça !”.

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La SIC d’Yverdon-les-Bains, Grandson et environs souhaite tout le meilleur dans son secteur à son membre l’Atelier Kinkin !

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