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La SIC présente la Maison du Pied

Membres

24 mai 2023

La SIC d’Yverdon-les-Bains, Grandson et environ rencontre ses membres et vous les présente ! Aujourd’hui : la Maison du Pied et son directeur Vincenzo Macaluso.

HISTOIRE & PRÉSENTATION

Vincenzo Macaluso, yverdonnois aux origines siciliennes, est bottier-orthopédiste de formation. Sa rencontre avec son métier se déroule ainsi : “à la base, je cherchais une profession dans un domaine plutôt manuel et artisanal. J’ai fait un stage et ça m’a beaucoup plu”. Son CFC à peine en poche, il sait qu’il souhaite ouvrir sa propre entreprise. En 2005, son souhait se concrétise : il ouvre la Maison du Pied, accompagné de son épouse. Il raconte : “on s’est lancé ensemble. Elle est employée de commerce de métier, donc elle s’occupe de toute la partie administrative, et moi, de toute la partie technique”.

Aujourd’hui, 6 personnes travaillent au bon fonctionnement de la Maison du Pied avec son directeur : 4 personnes à la réception et 2 dans l’atelier.

La spécialisation de la Maison du Pied est l’orthopédie. “On fabrique des articles pour les pieds : des supports plantaires, des chaussures orthopédiques de série ou sur mesure. Afin d’élargir notre domaine, nous proposons des attelles, des bandages et des bas de contention. Nous avons un large choix de chaussures de confort pour femmes et hommes. On modifie aussi des chaussures pour les personnes qui ont une jambe plus courte que l’autre par exemple”, explique Vincenzo Macaluso.

“Nous travaillons principalement sur ordonnance médicale, avec les hôpitaux et les médecins. Nous collaborons aussi avec les métiers paramédicaux, comme les physiothérapeutes et les soins à domicile. Les clients privés peuvent également venir d’eux-mêmes. Nous analyserons leur situation et leur conseillerons des produits adaptés”, détaille Vincenzo. Les produits en question sont fabriqués ou modifiés sur place, à la rue de la Plaine 52 à Yverdon-les-Bains.

À propos de l’emplacement de la Maison du Pied, d’ailleurs, il a changé de numéro, mais pas de rue. Voilà ce que Vincenzo en dit : “j’ai ouvert à la rue de la Plaine 41. Au bout de 10 ans, on s’est déplacé ici. C’était devenu trop petit. Là, on est à 250 mètres carrés, contre 80 avant. La vitrine est petite, mais c’est tout en longueur, on ne soupçonne pas tout cet espace”.

SAVOIR-FAIRE

“On confectionne les chaussures orthopédiques sur mesure d’après un moulage individuel du patient. Elles sont fabriquées entièrement dans notre atelier. Il est également possible de transformer des chaussures du commerce en fonction des pathologies des patients”, raconte Vincenzo.

POINTS FORTS

Vincenzo en cite 4 : “nous offrons un service local. J’ai eu des propositions pour sortir d’Yverdon-les-Bains ou ouvrir d’autres succursales. Cependant, je préfère me concentrer sur le travail que j’ai et avoir un bon suivi sans m’étaler.” Le deuxième : “je suis entouré par du personnel qualifié pour subvenir à la demande.” Le troisième : “on vend des produits de qualité. Les chaussures sont un peu plus coûteuses que ce qu’on trouve dans le commerce standard, mais c’est prévu pour être durable. Les matériaux sont de qualité, la fabrication est minutieuse et les articles sont modernes”. Et le quatrième : “le service-client, évidemment”.

INFORMATIONS PERSONNELLES & DIFFICULTÉS

Vincenzo est passionné par la chaussure et le travail technique qualitatif bien effectué. Il se décrit comme quelqu’un de minutieux.

Trouver le financement nécessaire à la concrétisation de la Maison du Pied a été laborieux : “les banques avaient de la peine à croire à ce type d’activités. Après un moment, j’ai eu un soutien financier de la BCV. Ils ont été les seuls à accepter mon dossier. Depuis, la progression est là, on a de bonnes relations avec nos clients, avec le corps médical, ça va bien”.

À 5 ANS DE LÀ

“Actuellement, c’est assez difficile de se projeter vu ce qu’on vient de vivre, entre le Covid, la baisse du pouvoir d’achat, l’augmentation des charges, la disponibilité et le prix des matières premières, mais aussi la diminution des places de parking qui n’arrange pas le commerce de rue. La clientèle souffre de plus en plus de ne pas trouver d’emplacement à proximité pour venir. Donc si, dans 5 ans, je peux toujours vivre de ce que je fais et maintenir les emplois, ce serait déjà parfait.”

ANECDOTE

“J’ai failli naître dans un carton”, annonce Vincenzo en souriant avant d’expliquer : “il y a 50 ans, ma maman a passé toute sa grossesse dans une fabrique de chaussures, pratiquement jusqu’à l’accouchement. Je dis tout le temps que je suis tombé dedans quand j’étais tout petit, même avant de naître. Peut-être que les odeurs du cuir et de la colle me sont restées. Quand j’ai commencé ce métier, ça m’a tout de suite beaucoup plu. En plus, c’est utile, on apporte quelque chose d’efficace dans la vie de tous les jours de nos patients. C’est valorisant”.

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La SIC d’Yverdon-les-Bains, Grandson et environs souhaite à son membre La Maison du Pied de continuer à apporter de l’efficacité au quotidien de ses patients !

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