Présidence de la SIC : introspection et projection de Pierre-André Michoud

Le temps passe vite ! Ce n’est pas Pierre-André Michoud qui dira le contraire. Déjà une année à la Présidence de la SIC d’Yverdon-les-Bains, Grandson et environs. Que retire-t-il de ces premiers douze mois ? Comment les a-t-il vécus ? Et la suite ? Il se dévoile dans cette entrevue.

L’ANNÉE PASSÉE

« Intense. » C’est le mot choisi par Pierre-André Michoud pour décrire l’année qui vient de s’écouler. Ce qui explique ce terme ? Les deux plus gros défis qu’il a relevés : « juguler le déficit et chercher à augmenter le nombre de membres ». En effet, des tâches ardues pour ce nouveau Président. Considère-t-il avoir réussi ? Loin d’être vantard, Pierre-André Michoud n’ira pas jusque là, mais il ressent une certaine satisfaction. Il explique : « nos actions ont eu un effet, en diminuant la perte de la SIC et en augmentant le nombre de membres », sans oublier de remercier ses « deux bras droits, ou un bras droit et un bras gauche, bref Sophie et toi » [la secrétaire de la SIC et la personne qui rédige le présent article, ndlr] ainsi que les membres du comité. « Nous y sommes arrivés parce que nous y avons cru », déclare-t-il avec un sourire.

Il évoque également l’apéritif de Noël 2023, qui s’est déroulé à Grandson. Pierre-André Michoud semble heureux que ce moment festif de partage ait montré qu’un événement puisse avoir lieu ailleurs qu’à Yverdon-les-Bains.

L’ANNÉE ACTUELLE

Chaque année amenant son lot de défis, quels sont ceux majeurs que voit le Président de la SIC pour ces douze prochains mois ? Il n’hésite pas longtemps avant de répondre : « motiver tous les membres à comprendre le travail que peut faire une SIC » et ce, quel que soit leur secteur d’activité économique. « Et pas seulement sur Yverdon-les-Bains », tient-il à ajouter.

Le second défi, de Pierre-André Michoud mais également du comité de la SIC et des prestataires impliqués, est la soirée de gala du 10 octobre 2024 – à vos agendas. Un jeudi soir pour être ensemble et fêter le cent-vingt-cinquième anniversaire de la SIC.

Au fait, qu’est-ce qui motive Pierre-André Michoud dans ces défis et tout ce qu’englobe le rôle de Président ? Il n’hésite pas avant d’énumérer : « les échanges avec les membres du comité, ceux avec les membres de la SIC et ceux encore avec les autorités politiques ». Puis de préciser que faire avancer les choses en trouvant une voie qui fasse en sorte que les gens se comprennent ensemble est ce qui lui plaît particulièrement.

LES ANNÉES À VENIR

Mais alors, Pierre-André Michoud ne va-t-il tenir ce rôle de Président que deux ans, comme annoncé lors de son élection à l’Assemblée Générale de la SIC en 2023 ? « Joker », lâche-t-il en riant de bon cœur. Affaire à suivre, donc… Quoi qu’il en soit, le jour où il passera le flambeau, que conseillera-t-il à la personne qui lui succédera ? « Écouter, non seulement amener, mais également étayer des idées, et chercher des solutions. En bref, s’impliquer. »

Pour terminer, en évoquant la succession. Celle de l’Hôtel du Théâtre, qu’il a fondé avec son épouse, s’est mise en marche. Inès Michoud, sa fille cadette déjà en charge de l’opérationnel de l’hôtel, finira par entièrement s’en occuper, ainsi que de l’Hôtel de la Prairie, dès le 1er mai prochain. Pierre-André Michoud ne se voit pas tout de suite à la retraite, mais c’est une réalité qui se rapproche de lui. Le moment venu, de qui voudra-t-il des conseils concernant cette nouvelle étape de vie ? « Un de mes amis proches, parce que c’est quelqu’un avec qui il est bon d’échanger sur plein de sujets. » En attendant, retour au présent et plein succès au Président de la SIC ! Que cette seconde – ou deuxième ? – année de mandat soit au moins aussi remplie d’ardeur, de volonté et d’actions que la première. 

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