La SIC présente Fabrica Collective

La SIC d’Yverdon-les-Bains, Grandson et environ rencontre ses membres et vous les présente ! Aujourd’hui : Fabrica Collective et Ariane Nicollier, Quentin Lugon et Alexandre de Marco.

QUELQUES MOTS POUR UNE DÉFINITION

En peu de mots, Fabrica Collective se définit comme une équipe de créateurs visuels. En un peu plus de mots, comme un service de communication visuelle. Quant à sa façon de travailler, elle la décrit ainsi : “on a un côté très perfectionniste dans la recherche visuelle. On aime bien la typographie, la finesse du travail. On a aussi conscience de l’impact social. Donc on ne va pas faire des choses qu’on ne juge pas nécessaires en termes d’impression. Si on le fait, on choisira du papier avec des labels écologiques. Les imprimeurs et les fournisseurs avec qui on collabore ont en principe une certaine conscience écologique et sociale”.

C’est depuis sa création en 2015 que Fabrica Collective fonctionne de cette manière. Au début, l’équipe était un duo d’indépendants qui ont collectivisé leurs compétences : Ariane et Quentin. Alexandre et Vincent les ont rejoints en 2018. Le dernier membre de l’équipe, arrivé en 2021, est plus poilu : la chienne Omelette. C’est la mascotte de Fabrica Collective.

Aujourd’hui, le noyau de l’équipe compte donc 4 humains et un animal. Autour gravitent divers partenaires tels que des webmasters et des imprimeurs.

ÉTHIQUE DE TRAVAIL

“On aime bien travailler avec un peu de sérieux, sans non plus se prendre trop au sérieux.” Telle est la posture de Fabrica Collective. Ses membres savent tout à fait être professionnels, sans se montrer procéduriers et rigides. “Il faut rester accessible”, trouve Ariane, ce à quoi Quentin et Alexandre acquiescent.

“Nos clients préfèrent mille fois notre franc parler et notre façon de faire. Ça permet de délier les langues et de savoir exactement ce que chaque partie veut. Il n’y a pas 27 allers-retours”, ajoute Alexandre. Quentin constate : “en fait, ça enlève les filtres. Être authentique et accessible, ça évite de constamment brosser les gens dans le sens du poil”.

Une confiance réciproque que Fabrica Collective met au centre de ses relations avec ses clients, ses partenaires et ses fournisseurs.

Quant à la philosophie de l’équipe, pour l’expliquer, Ariane cite le patron de l’Atelier Kinkin, que la SIC va bientôt rencontrer : “le bon service, ce n’est pas toujours de faire parfait, c’est de remédier à la situation”. Et vu le goût de Fabrica Collective pour l’expérimentation, tant du visuel que de l’objet, le travail n’est pas toujours parfait du premier coup. Heureusement, les partenaires adorent relever les défis de cette équipe ! “Ils s’ennuieraient, sans nous”, plaisante Quentin.

AVEC 5 ANS DE PLUS

L’équipe de Fabrica Collective compte rester dans ses nouveaux locaux au moins 5 ans. Après des années aux anciennes usines Leclanché, c’est à proximité du Théâtre Benno Besson que l’équipe se trouve. Pour le plus grand bonheur de tous ses membres et de la quarantaine de plantes baignées de lumière naturelle.

Le logo, lui, sera peut-être différent. L’idée d’y incorporer la mascotte Omelette enchante Ariane, Quentin et Alexandre.

Plus simplement et toujours avec humour, Alexandre déclare : “dans 5 ans, nous ferons la même chose, mais avec 5 ans de plus”. “Et quelques plantes en plus aussi, il y en a déjà 2 de réservées”, ajoute Ariane avec bonne humeur.

Plus sérieusement Alexandre continue : “il y a toujours une envie d’amener les clients où il y a un champ d’exploration et de recherche. Au début, on commence à les amener vers tel champ parce qu’on sait qu’on va être performant et que c’est là dessus qu’on travaille. Et à un moment donné, ce champ va changer. Avant 5 ans en tout cas”. Ariane développe : “il y a 10 ans, quand on a commencé à travailler, on n’assumait pas forcément notre posture. On la cherchait encore aussi. Et ça, avec les années, c’est devenu fluide. Ce bagage de plus en plus assumé sera, dans 5 ans, notre propre méthodologie de travail”. Quentin admet : “là où on doit s’améliorer, et ces 5 ans nous le permettront, c’est dans l’application de cette méthodologie face à des groupes de clients. Passer les idées à tous et se faire comprendre par ces groupes doit être mis en place et amélioré”.

ADRESSE CADUQUE, ADRESSE ACTUELLE

La question “quelle information ne se trouve pas sur votre site Internet ?” provoque l’hilarité chez le trio Fabrica Collective. “La question tombe bien, parce que le site n’est pas terminé ! Il manque la moitié des informations.”

Ariane, Quentine et Alexandre sont sévères envers eux-mêmes. Le site Internet de Fabrica Collective, récemment mis en ligne, est déjà passablement abouti. La structure est faite et le contenu l’est en partie.

Le trio tente de trouver une information précise qui ne se trouve pas sur le site Internet de Fabrica Collective. Le site Internet est passé au crible, mentalement et sur un ordinateur. Vu qu’ils ont récemment déménagé leurs locaux, une vérification est faite et, en effet, la nouvelle adresse postale ne figure nulle part. L’avenue de Grandson 48 n’est plus d’actualité : la rue du Casino 8, si.

DÉMARCATION CAFÉINÉE

Avec quoi se démarque Fabrica Collective obtient une réponse immédiate : “par le café. Chez nous, il y a une cafetière napolitaine et de l’excellent café moulu. Et par notre humour particulier”, indique Alexandre mi-sérieux, mi-souriant. Il explique : “c’est très difficile de dire ce que nos concurrents n’ont pas. C’est dire ce qui fait qu’on est meilleurs et on ne l’est pas forcément, mais on est différents. Là, avec le café, c’est l’accueil qui change. Pas de café en capsule, on prend le temps d’en préparer du napolitain en discutant. Ça fait partie des rendez-vous clients”.

MAIN ET BUREAU VERTS

Au moment de l’anecdote, Fabrica Collective a ses locaux aux anciennes usines Leclanché. Une dame entre. L’équipe lui demande si elle a rendez-vous avec quelqu’un. La dame, les yeux fixés sur une plante posée sur la mezzanine, répond : “je ne sais pas ce que vous faites. En fait, j’ai cette même plante chez moi et elle meurt, mais je ne sais pas pourquoi. J’aimerais savoir ce que vous faites pour l’entretenir et qu’elle soit si belle”.

Celui qui a pu aider cette dame, c’est Quentin : la main verte incarnée, selon Ariane et Alexandre. D’ailleurs, Quentin raconte : “on a eu de tout, parmi les gens qui sont entrés dans nos anciens locaux. Quelqu’un qui a demandé si c’était là que les vélos étaient réparés, par exemple”.

Aujourd’hui au deuxième étage, aucun risque que ce genre d’événement se reproduise. À moins qu’un client du restaurant Le Bøtanik ne se perde en cherchant les toilettes…

Dans tous les cas, la SIC d’Yverdon-les-Bains, Grandson et environs souhaite un grand succès à son membre Fabrica Collective, en gardant bien sûr sa façon d’être et son humour !