
Entretien avec Laurent Gabella
Comité
24 août 2022
PRÉSENTATION
Laurent Gabella se présente par son activité professionnelle, à savoir “entrepreneur engagé dans la vie de la cité”.
Concernant la SIC, son regard visite des souvenirs qui lui font chaud au cœur. Il se rappelle de plusieurs collaborateurs d’Ernest Gabella SA admiratifs de la SIC et des membres de son comité. Lorsqu’un siège lui est proposé, accepter est donc un honneur, pour Laurent Gabella. “J’y suis entré avec le sentiment d’être honoré qu’on m’ait invité”, raconte-t-il avec un sourire qui sent la nostalgie.
ÇA SENT LA SIC
La SIC, elle, a-t-elle une odeur ? Si elle était, par exemple, un parfum. Laurent Gabella explique la réponse qu’il va donner : “je vais plus penser à des tonalités qui me plaisent qu’à des tonalités qui me sont étrangères, parce que la SIC est positive pour moi”.
En note de tête, le choix de Laurent Gabella se porte sur l’ambre. Il trouve qu’il y a quelque chose de gris et de sombre. Il a opté pour l’ambre, car il traduit une activité humble, mais puissante.
La note de cœur serait la vanille. “Senteur sucrée et symbole d’un ailleurs qui évoque un endroit exotique”, détaille Laurent Gabella. Il met la vanille en parallèle du projet de la SIC, dans lequel se trouve l’espérance de faire naître une attractivité.
La note de fond, du vétiver, pour la touche d’acidité. “C’est ce côté, que j’aime beaucoup par ailleurs, plus âpre. À la fois rond et acide, avec du caractère. Ce qui représente bien le côté musclé, syndicaliste, de la SIC. Ce côté revendicateur.”
POINT FORT DE LA SIC
Le parfum de la SIC, selon son président, serait donc assez fort. Toujours dans la robustesse, il est demandé à Laurent Gabella de définir l’atout majeur de la SIC.
Aucune hésitation et une réponse : “avoir des racines”.
Les racines : un symbole d’ancienneté. Laurent Gabella croit en ses vertus, particulièrement concernant l’économie. Il y trouve une réelle valeur. “Dans le monde d’aujourd’hui, les entités, entreprises et associations, qui ont une ambition économique et de réelles racines, ont un avantage invraisemblable.” Un point fort qui fait de la SIC un organe qui devrait être écouté en tout temps et un organe familier connu et reconnu. Laurent Gabella rappelle : “SIC n’est pas un acronyme récent, il remonte loin, dans les sociétés économiques du 18e siècle”. “L’avenir qui connaît son histoire” est donc la force fondamentale de la SIC, d’après son président.
20 ANS PLUS TARD
Du 18e siècle, il est temps de faire un bon opposé dans le temps. Dans deux décennies, où est-ce que Laurent Gabella voit la SIC ?
Le président n’a pas de boule de cristal, mais il est persuadé que la SIC sera encore plus enracinée et davantage nécessaire. Selon lui, la vocation de la SIC correspond au côté local. Elle est toujours en tendance et, pour cette raison, a un bel avenir. Toutefois, Laurent Gabella pose une condition à la pérennité de la SIC : rester ancrée. Tant que ce sera le cas, le président la voit même encore plus forte.
ÊTRE ET NE PAS ÊTRE
Pour clôturer cette entrevue, retour à Laurent Gabella. À qui il est. Ou plutôt, à qui il n’est pas. S’il pouvait être quelqu’un d’autre, quelle serait son identité ?
Le président de la SIC est catégorique : personne. Il ne souhaite pas se trouver dans la peau d’une personne différente de lui-même. Pour autant, il admire beaucoup de gens. La liste est longue ! En voici un extrait : sa femme, des proches à lui, Gustave Flaubert et “tous les créateurs du monde”.
D’ailleurs, admirer le monde est fondamental, chez Laurent Gabella. À cela, il lie la reconnaissance : celle de ce que les êtres qu’il admire ont donné et continuent de donner tous les jours.
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