
Entretien avec Laurent Bertschi
Comité
14 décembre 2022
PRÉSENTATION
Laurent Bertschi est un Lausannois qui se dit “expatrié en région yverdonnoise depuis une trentaine d’années”. Il travaille à Yverdon-les-Bains depuis 1993. En 2000, il participe à l’ouverture de la banque Raiffeisen. Il avait été engagé en tant que responsable de cette agence. Cette dernière, d’abord point de vente avec moins de 10 collaborateurs, devient le siège de la Raiffeisen locale. À ce moment-là, Laurent Bertschi devient Vice-Président de la Direction.
En lien avec ses activités professionnelles, Laurent Bertschi s’engage depuis longtemps dans divers mandats. Il a été notamment caissier d’associations et membre de comités. C’est en 2013 qu’il intègre la SIC d’Yverdon-les-Bains, Grandson et environs, remplaçant le membre qui représentait les finances.
ENFANCE ET TRAVAIL
Un saut dans le passé est effectué. Enfant, quel métier souhaitait faire Laurent Bertschi, employé de commerce dans les banques ?
“Je voulais être archéologue ou paléontologue. Malgré le fait que j’avais de la facilité scolaire, il aurait fallu aller jusqu’à l’université et je n’étais pas fait pour ça. »
Perdu car il ne savait pas ce qu’il voulait faire professionnellement, au mois de juin 1982, sa maman prend les devants. Elle lui dit : “je t’ai trouvé un endroit où tu dois aller te présenter : la Banque Vaudoise de Crédits cherche un apprenti à Renens.” Laurent Bertschi va passer un entretien et des tests de mathématiques, de français, d’allemand et de culture générale. Il les réussit si bien qu’un mois plus tard, son apprentissage commence. “Par le hasard des choses, c’est mon travail qui m’a trouvé.”
SUCCÈS DE LA SIC
En restant dans le passé, mais concernant la SIC plutôt que directement Laurent Bertschi : selon lui, quel est son plus gros accomplissement ?
La mise en place de structures, notamment PERFORM, est considérée comme une belle réussite par le Vice-Président de la SIC. Ce dernier s’explique : “Ça rend service, c’est pérenne, ça se développe. Je trouve ça vraiment bien”.
CE « TRUC » EN PLUS
Retour au présent et à Laurent Bertschi. Concrètement, qu’amène-t-il à la SIC ?
“Un côté prudent financièrement. Dans le domaine des crédits, on m’a appris ça : d’abord, il faut définir les ressources et, ensuite, il faut regarder comment les employer. Je me surprends également parfois à avoir une fibre sociale. J’aime assez négocier, trouver des solutions, ne rien rejeter au titre de dogme et mettre de l’eau dans son vin. Aboutir à une négociation qui permet de faire avancer les choses. Je m’adapte et je suis conciliant”.
LA SUISSE ET LE MONDE
Pour finir, après ce qu’amène Laurent Bertschi, ce qu’il pourrait déplacer est évoqué. S’il pouvait donc mettre Yverdon-les-Bains dans un autre pays, lequel serait-ce et pourquoi ?
“En Norvège ou en Suède. Ce sont des gens qui ont une fibre sociale très développée, qui sont bosseurs et attachés à des valeurs terriennes et ancestrales. En plus, ils ont une fibre écologique assez avancée. Et j’aimerais qu’Yverdon-les-Bains puisse aller dans le sens d’une économie libérale, écologiquement responsable, tout en se développant harmonieusement. J’aime l’esprit “libre” des Scandinaves et ce serait bien qu’il déteigne un peu sur les Yverdonnois.”
POUR TERMINER
Avant la fin de l’entrevue, Laurent Bertschi tient à discuter des futurs changements au sein du comité de la SIC. En effet, il le quittera en 2024 et le Président Laurent Gabella en 2023. Et la tâche de trouver une relève présidentielle d’au moins aussi bonne qualité que Laurent Gabella risque d’être compliquée.
“La SIC va se trouver à un tournant. Ça ne va pas être simple, parce que je pense que notre Président actuel a un profil idéal et rare. Il faut être quelqu’un qui a des réseaux politiques, de patient, qui est bon négociateur et surtout qui a du temps à lui, comme un indépendant. Je suis un peu inquiet. Et il faut garder en tête que ce n’est pas Laurent Gabella 2 qui va reprendre la présidence. L’idéal serait une personne jeune avec beaucoup de niaque et assez de temps à disposition. On verra…”
Laurent Bertschi le verra, effectivement, mais de manière transitoire. En souhaitant que les 2 prochaines années au sein de la SIC et de son comité puissent le rassurer !
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