IMG_0150

La SIC présente l’Hôtel du Théâtre

Membres

10 août 2022

La SIC d’Yverdon-les-Bains, Grandson et environ rencontre ses membres et vous les présente ! Aujourd’hui : l’Hôtel du Théâtre et l’un de ses deux propriétaires Pierre-André Michoud.

L’HÔTEL ET SES DÉBUTS

L’Hôtel du Théâtre a ouvert ses portes le 15 septembre 2005. Le projet est né fin 2002. Ses parents sont Pierre-André Michoud et son épouse Ninik. Aujourd’hui, il compte 12 collaborateurs, à savoir 2 à la direction, 3 à la réception, 3 apprenties et 4 femmes de chambre.

Pour Pierre-André, cet hôtel, c’est l’histoire d’un hasard : “j’ai levé la tête et j’ai vu cette maison qui avait l’air abandonnée. J’ai poussé les portes et j’y ai vu un potentiel assez fantastique. Je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire, j’en ai parlé avec Ninik et nous avons creusé”. Un travail de longue haleine pour lequel il a fallu se battre : le prêt d’une banque, l’achat du bâtiment et les travaux. “À ce moment-là, investir dans l’hôtellerie à Yverdon-les-Bains, peu y croyaient”, indique Pierre-André.

L’Hôtel du Théâtre est un hôtel dit “garni”, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de restauration. Ses services food & beverage se trouvent au bar et sont les petits-déjeuners. À la demande de clients, des apéritifs ou des services traiteur peuvent être proposés.

Un peu plus de la moitié de la clientèle touristique de l’Hôtel du Théâtre est suisse. Du côté business, la part de la clientèle étrangère est plus conséquente. Mais Pierre-André constate que ces variations dépendent de plusieurs facteurs : le taux de change de l’euro et le type d’entreprises européennes avec lesquelles les locales collaborent, par exemple.

UN DUO COMPLÉMENTAIRE

Pierre-André est hôtelier. Il a été le propriétaire de l’Écusson Vaudois à Yverdon-les-Bains, où il faisait le service. Son épouse Ninik est architecte d’intérieur de formation. Elle a travaillé dans un magasin de mobilier spécialisé dans le rotin en Indonésie. Ils se rencontrent là-bas.

En 1994, Pierre-André reprend l’Écusson Vaudois. Une année plus tard, Ninik s’installe en Suisse. Ils se marient et fondent leur famille. À cette période-là, Ninik apporte professionnellement son soutien à son mari. Le duo fonctionne bien et il est parfaitement complémentaire : “Ninik a les notions de design qu’il faut, tout ce qui est décoratif, ce que je n’ai pas du tout. Moi, j’ai l’aspect pratique”, explique Pierre-André. Il ajoute : “nous sommes une sorte de Suisse miniature : on vit pour le compromis. On discute beaucoup et on l’a toujours fait. C’est plus lent pour prendre des décisions, mais c’est plus mûri, parce qu’on laisse tout mijoter. On cogite chaque projet, ce qui fait que, quand on a la solution, on est déjà prêts pour la mise en service de l’exploitation”.

Ninik et Pierre-André Michoud

UNE HISTOIRE D’IMAGE ET DE NOM

Sur le site Internet, les photos de Pierre-André, de Ninik et des collaborateurs sont introuvables. Le nom “Michoud” non plus. Et c’est un choix assumé que Pierre-André explique ainsi : “c’est très personnalisé ici [à l’hôtel, ndlr]. Et sur place, mon épouse et moi préférons ne pas nous mettre en avant. Mieux vaut que nos collaborateurs le soient et aient un bon contact avec la clientèle, d’autant plus dans le cas où Ninik et moi sommes absents. D’ailleurs, on a constaté le plaisir de certains clients de retrouver nos réceptionnistes, c’était extraordinaire ! Il y a un côté familial et personnalisé, qui est apprécié, mais qui n’est pas simplement lié à la culture de la famille Michoud. Ce n’était pas le but. À part ça, il y a tout le nécessaire sur le site Internet”.

UN POINT FORT DIGNE DE CONRAD HILTON

Conrad Hilton, le créateur de la chaîne hôtelière éponyme, a dit que trois points étaient importants pour un hôtel : “location, location, location”. Sa situation, donc. Ce qui est le point fort de l’Hôtel du Théâtre, selon Pierre-André : “c’est le seul hôtel du centre-ville d’Yverdon-les-Bains”. Pour l’anecdote, vers la station des taxis à la gare d’Yverdon-les-Bains se trouve un écriteau avec tous les noms d’hôtels contenant leur nom et la distance pour y arriver. 290 mètres suffisent pour rejoindre l’Hôtel du Théâtre, contre presque 1 kilomètre pour le suivant.

Pierre-André ajoute et précise à propos de son hôtel : “il y a un côté hors du temps. C’est un ancien bâtiment et l’intérieur a été rénové en respectant le charme de l’époque. Et la cour intérieure est un vrai atout, comme un bout de campagne en plein centre-ville. Ça apporte une ambiance de havre de paix qui plaît beaucoup”.

La cour intérieure de l’Hôtel du Théâtre

LE FUTUR DE L’HÔTEL

Pierre-André et son épouse souhaitent peu à peu lever le pied et se retirer de l’hôtel tout en assurant la relève. Leur idée est de mettre au point une équipe capable de complètement fonctionner sans eux, en tout cas au niveau de l’opérationnel. Ils resteront propriétaires et continueront à assumer quelques tâches, notamment la comptabilité pour Pierre-André et les ressources humaines pour Ninik.

La seconde fille de Pierre-André et Ninik, diplômée de l’École Hôtelière, est le choix tout trouvé, pour la reprise de l’Hôtel du Théâtre. Mais ses parents ne lui mettent aucune pression et ne l’obligent à rien, comme ça a été le cas pour sa sœur aînée.

Les propriétaires de l’Hôtel du Théâtre souhaitent donc qu’il perdure encore après eux.

L’ANECDOTE POUR LA FIN

Pour terminer, retour aux premiers temps d’existence de l’Hôtel du Théâtre. Pierre-André raconte : “en 2006, nous avons accueilli plusieurs jeunes espoirs de football, principalement d’Amérique du Sud, pendant une période de transfert, pour un club régional”.

Comme la plupart de ces jeunes sportifs vivaient leur première expérience en Europe, ils étaient dépaysés. Les guidant et étant présents pour eux, Pierre-André et son épouse sont rapidement devenus comme leurs deuxièmes parents. Cet esprit familial s’est répandu dans l’hôtel et même au-delà. En effet, certains soirs, Pierre-André, Ninik, des clients et un coach italien passaient du temps avec ces jeunes ou mangeaient tous ensemble.

Depuis, cette convivialité est ce que les époux Michoud recherchent pour leur hôtel. Jusqu’ici, cela s’est maintenu, “même si maintenant, on ne fait plus la cuisine pour nos hôtes”, déclare Pierre-André avec un sourire.

La SIC d’Yverdon-les-Bains, Grandson et environs souhaite un succès pérenne à son membre SIC l’Hôtel du Théâtre !

ARTICLES RÉCENTS

CATÉGORIES

Catégorie

ADHÉSION À LA SIC

Devenir membre de la SIC d’Yverdon-les-Bains, Grandson et environs : des avantages, pas d’inconvénient ! Des centaines de personnes, physiques comme morales, nous font déjà confiance. Pourquoi pas vous ?