La SIC présente Songes

La SIC d’Yverdon-les-Bains, Grandson et environ rencontre ses membres et vous les présente ! Aujourd’hui : la boutique Songes et sa patronne Camille Meier.

LA BOUTIQUE ET SES BACKSTAGES

Camille Meier décrit la boutique Songes comme “la vente d’objets de décoration, d’idées de cadeaux et de tout ce qui peut s’inscrire dans l’esprit de la boutique”. En tant qu’unique gestionnaire de Songes, Camille choisit elle-même tout ce qui s’y trouve. Elle explique : “ma sélection des marques et des créateurs se fait par coup de coeur”.

La boutique Songes est fermée en matinée. Pour autant, ce n’est pas un temps de congé pour Camille. Elle reçoit la marchandise et s’occupe de la déballer avant de l’arranger, en plus de traiter toutes les commandes passées en ligne. Elle consacre également ce temps au nettoyage de la boutique. Elle gère tout et y prend du plaisir.

CAMILLE ET SONGES

En 2014, Camille est graphiste à la Chaux-de-Fonds dans une entreprise d’outils d’horlogerie. Elle fait les trajets avec sa maman, également employée à la Chaux-de-Fonds. Elles cherchent un local pour ouvrir un café. C’est alors qu’elles tombent sur l’annonce du local commercial de Songes. Vu la taille dudit local, Camille décide de se lancer seule et sans restauration sur place. 

Depuis, le nom de la boutique est resté, tout comme quelques articles qui y sont proposés. Mais avant que Camille la reprenne, l’univers était très différent. Des objets plus imposants et “asiatiques” s’y trouvaient. Après son arrivée, pour s’approprier Songes, Camille a opté pour un assortiment qui lui correspond mieux.

UNE SURPRISE DE TAILLE

En évoquant ce qui manque sur son site Internet, Camille raconte : “j’essaie de mettre le plus d’informations possibles sur le site Internet de la boutique. Comme ça, il n’y a pas de souci ! Mais je pense que les personnes qui ne connaissent que le site peuvent être surprises en venant dans la boutique. Sur le site, les clients ont l’impression qu’il y a plus de choses. En soit, ce n’est pas faux, parce qu’il y a plus d’articles sur le site qui ne sont pas présents en boutique. Tout ce qui est luminaires, les tapis et les textiles, par exemple. J’ai aussi des petits mobiliers qui sont disponibles sur commande. Je n’ai pas la place de les exposer sur place. Je peux les commander exprès pour les personnes qui le demandent.”

Une particularité qui intrigue et qui donne envie : il y a davantage sur le site Internet qu’en boutique !

DEUX TYPES DE CLIENTS

“À la base, je ne savais pas si je voulais continuer avec la boutique physique. Je voulais m’en occuper à plein temps comme un e-shop”, se souvient Camille. Mais le quotidien de Songes l’a fait changer d’avis : “les gens aiment bien venir voir et flâner. Ce n’est pas pareil que se balader sur un site virtuel”. Elle conclut : “au final, les deux se complètent bien. Je touche toute la Suisse grâce au site et une partie de la Suisse romande avec la boutique physique”.

LE POINT FORT

Camille affirme : “il y a un peu de tout pour tout le monde : de la déco, de la vaisselle, de la papeterie, du thé, des gourmandises, des bijoux, des accessoires, des bougies et plus encore”. Puis, elle ajoute : “c’est aussi moderne”.

PROMOUVOIR LA SUISSE

“Je fais en sorte d’avoir de plus en plus de créateurs suisses. Des bougies, des bouquets séchées, des suspensions en macramé, des parfums de voiture, des cuillères vintages gravées, des popcorn, des chocolats au sucre pétillant. Il y a aussi normalement des bonbons acidulés faits de fruits secs de saison, mais je n’ai plus de stock”, raconte Camille. Elle continue : “j’ai souvent des gens qui viennent me montrer ce qu’ils font. Mais je préfère démarcher moi-même : je suis assez pointilleuse et je veux vraiment avoir un coup de cœur pour les créations. Ceux qui viennent, ce n’est pas toujours en adéquation avec l’univers de la boutique. Mais je les accueille volontiers et, des fois, je garde leurs coordonnées au cas où”.

Une honnêteté et une façon de faire salutaires !

À 5 ANS DE LÀ

Camille ne serait pas contre un local à peine plus grand pour Songes, si elle en trouvait un. Ainsi, elle pourrait élargir la gamme des articles. “Si je trouve le bon local dans Yverdon-les-Bains, pourquoi pas, ça peut vraiment être sympa”, explique-t-elle. Si cela ne se fait pas, ce ne sera pas non plus considéré comme grave. Ce que Camille sait, c’est qu’elle souhaite continuer cette aventure avec sa boutique.

La SIC d’Yverdon-les-Bains, Grandson et environs souhaite également à Camille que son aventure Songes perdure !